“Passionné de nature et d’histoire, ébloui par les grands paysages montagnards, je suis avant tout curieux et sensible à la beauté du monde qui nous entoure.”
J’ai orienté par instinct mon activité professionnelle vers la protection et la gestion des espaces naturels.
Logiquement, je me suis intéressé aux démarches de développement personnel qui visent à nous placer davantage en harmonie avec notre environnement et nos aspirations profondes. Elles nous accompagnent en douceur vers le changement intérieur, lequel nous conduit à une meilleure coexistence avec nos semblables. Cette quête de spiritualité est gage de paix et de sérénité, deux valeurs souvent passées de mode voire controversées.
La cinquantaine tout juste atteinte, je progresse aujourd’hui dans notre monde chaotique en cultivant cette posture. J’apporte ainsi ma petite pierre à l’édifice d’un monde meilleur pour les générations futures.
Jean-Philippe
Deslandes
Mon parcours de vie
La fin des études secondaires et le premier cycle supérieur ont été marqués du sceau de l’enseignement agricole.
Je conserve un excellent souvenir de ce baccalauréat D’ (Scientifique) et de ce BTS suivi à Neuvic (Corrèze).
J’ai poursuivi mes études (licence-maîtrise) en géographie et aménagement du territoire à l’université de Pau.
Mon tropisme pour les milieux montagnards n’a pas pu être exaucé immédiatement. A la faveur d’une proposition de stage, je suis parti six mois à Belle-Ile en Mer pour dresser une monographie d’une commune de ce superbe territoire. J’ai terminé mes études par un DESS à l’université de Caen à la faculté de droit pour une formation sur le développement local. J’ai eu la chance d’intégrer immédiatement le Conservatoire du littoral qui installait alors sa délégation Normandie.
J’ai progressé au sein de cette structure en tant que délégué-adjoint en m’occupant dans un premier temps de l’élaboration des plans de gestion, ces feuilles de route qui guident l’aménagement et la gestion des sites naturels. J’ai également été en charge du suivi des travaux ainsi que de la coordination budgétaire.
J’ai pu ensuite concrétiser en 2008 le projet de créer en Savoie une délégation sur les quinze grands lacs intérieurs métropolitains. Elle représente le trait d’union entre la montagne et la mer…
Mon travail d’écriture
“L’envie d’écrire vient sans doute de mon émerveillement devant la richesse de la langue française.”
Comparativement aux autres langues européennes, du moins celles qui nous ont couramment été enseignées à l’école, le français dispose d’une multitude de nuances, d’une foule de sensibilités qui frisent avec une certaine forme d’esthétique. Combien de mots rares et précieux découvrons-nous dans des ouvrages spécialisés, autant amusants qu’instructifs ? Combien d’erreurs commettons-nous au quotidien en employant de bonne foi un mot pour un autre ? Les hommes politiques et les journalistes ne sont pas en reste eux non plus mais nous n’avons pas plus d’excuses.
Je me suis donc employé dès 1990 à inventer des historiettes sans queue ni tête d’une ou deux pages en instillant un maximum de mots peu usités et en puisant dans mon entourage les personnages mis en scène.
Après m’être bien amusé à rédiger une centaine de ces « billets », un collègue, qui venait d’écrire son premier livre, m’a donné la chiquenaude nécessaire, la petite impulsion pour que j’ose me lancer dans le grand bain. Ainsi est né « Le trait d’union » en 2008 puis deux autres en 2009 et 2011. Le quatrième est pour ainsi dire sous presse.
Je pars de l’Histoire pour m’y projeter et essayer de ressentir ce que mes personnages principaux ont dû vivre à l’époque choisie.