L’équipe d’Edilivre (collection Coup de coeur) a réalisé gracieusement un remarquable travail de conception pour proposer une couverture symbolisant l’esprit du livre et le message transmis par l’auteur.
La photographie de couverture fait apparaître les deux enfants de l’auteur dans un cimetière canadien, celui de Reviers, près de Courseulles en Normandie. Le cimetière aurait dû être celui de Colleville-sur-Mer à Omaha Beach mais Titouan arborait une magnifique tétine à la bouche, du meilleur effet… Ayant déjà à l’époque migré vers les Alpes et mon temps étant compté, je me suis « rabattu » sur un cimetière canadien ! L’idée n’était pas si mauvaise car le nom du noir-américain, Reginald, l’un des « héros » du roman, est issu de la liste des soldats canadiens fusillés à l’Abbaye d’Ardenne près de Caen par une troupe nazie sans pitié. J’ai souhaité rendre hommage à ces pauvres jeunes gens en empruntant le prénom de l’un deux.
Les deux enfants, Titouan et Julie (que l’on peut retrouver sous les prénom américanisés de Tiny et Judy dans le roman), forment un trait d’union entre les générations, les morts et les vivants, ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté des générations suivantes. Le trait d’union concerne aussi les peuples (américain, français, allemand).
Les images figurant sur la partie haute de la couverture ont été proposées par Edilivre pour illustrer le thème du roman et opérer un contraste avec la paix et la sérénité exprimée par les deux enfants.